Roulement de tambours .... Trrrrr Ta-dam !!! et voilà mon 3ème chapitre ;)
Chapitre 3 : La fête.
« Il vient !!! Il vient !!! Yeah !!!!
-Qui ?
-Luke !!!
Un regard vers Raymond me fit comprendre que lui aussi ne savait rien de ce Luke.
-Heu … C’est qui ?
-Vous ne le connaissez pas !!!??? …. Mais pourtant tout le monde le connaît, c’est Luke Hatford, de la famille du boulanger Matt.
-Ah, lui … Pourquoi es-tu si contente, et puis pourquoi tu l’inviter ? Il est jamais venu.
-Justement, je n’avais pas son numéro jusque là, mais Sylvie me l’a passé. Luke est le plus beau garçon du village !
-Mais tu le connais même pas ! Et je l’ai jamais vu au lycée.
-Il est a arrêté ses études car il est boulanger comme son père.
-Dac. … Oh, zut, je vais me changer. »
Raymond monta les escaliers et disparus à l’étage. De mon côté, dans la cuisine, je commençais à faire rapidement mes devoirs pour demain quand sonna la porte d’entrée. Sara, comme à son habitude alla ouvrir. Pile à l’heure, c’était Sonny, Leila et Maxime, les amis de Raymond qui descendit en vitesse pour discuter avec eux.
Ding, dong. Georges, Hellie et Sophie. Ding, dong. Aliénor et Lola. Ding, dong. Enzo et Mathis. Ding, dong. Sean, Lucas, Ulysse et Rosa. Ding, dong. Allie et Luke. Ding, dong. Hermine et François. Ding, dong. Mick et Aéna. C’est bon, tout le monde est là, le Luke de Sara n’est pas si extraordinaire que ça.
« Musique qui bouge ! – ordonna Sara
-À vos ordres chef ! - rigolais-je. »
On se défoulait, on rigolait quand la cloche sonna encore une fois, j’allais ouvrir et vis Elliot Higac en personne.
« Heu, salut, je peux t’aider ? – en montant la voix pour couvrir le son qui s’échappait du salon
-C’es bien là, la fête des Zipsu ?
-Oui …
-J’ai été invité par Raymond, tu le connais non ?
-C’est mon frère …
-Ah, je n’avais pas retenu que tu étais une Zipsu.
-Pas grave, je t’en prie, entre.
-Merci. »
Que faisait-il là, que je sache, Raymond ne le connaît pas. Quand je le trouvais enfin, je le lui demandais, et il s’avérait qu’il l’avait rencontré au supermarché tout à l’heure, dans la queue, avait discuté et puis invité. Allie va être contente.
Au moment des slows, elle était avec lui, dans un collé-très-serré, tandis que j’étais avec Enzo Higau, un mec de ma classe. Et là, se produisit une chose bizarre. Au dessus d’Elliot et Allie, flambait une lueur blanche alors que nous étions dans le noir et nous n’avions de projecteurs blancs. Cette lueur se ravitaillait en allant dans le tatouage d’Elliot et ressortant. Sa chemise, qui le laissait transparaître nous montra quelque chose que nous n’avions jamais vu : les dessins du tatouage bougeaient dans tous les sens et quand je regardais Elliot dans toute sa figure je remarquais un autre dans le cou en forme de nuage.
Puis tout s’éteignit, j’entendis le cri d’Allie puis, d’autre, des injures et la lumière fut à nouveau. Au sol gisait Allie, Elliot était à côté du bar, cherchant quelque chose et les autres formaient un cercle autour d’elle. Je m’approchais prudemment d’Elliot et lui demandait ce qu’il faisait. Il répétait sans cesse : eau, eau. Je compris alors qu’il cherchait de l’eau, et criais à Sara, qui était la plus proche de la cuisine d’apporter une carafe d’eau.
Il la lui arracha des mains et la jeta sur le visage d’Allie, qui ouvrit enfin les paupières.
« Que c’est-il passé Elliot ?
-Je ne sais pas, on était en train de danser quand elle me regarda dans les yeux et puis s’évanouit dans un cri.
-Qu’est ce que tu avais au-dessus de toi ? – demanda mon frère.
-Rien, pourquoi ?
-Tu avais une lumière blanche au dessus de ta tête, et ton tatouage bougeait et tu dis ça rien ?!.
-Mon tatouage ne peut pas bouger et ça devait être une lumière des projecteurs.
-Nous n’avons pas de projecteurs blancs, et j’ai vu ce tatouage bouger.
-Bordel, puisque je te dit que tu inventes tout, je n’ai rien fait ! – s’énerva Elliot et prenant sa veste, sortit. »
Heu … Je ne sais pas du tout pourquoi il a régit comme ça, mais il faudra bien le savoir …
On oublia rapidement cette histoire et continuâmes la fête jusqu’à minuit. Puis tout le monde partit et nous entre frère et sœur, rangeâmes le salon, décrochâmes les projecteurs, la boule et les cachèrent dans le grenier comme d’habitude. On jeta les paquets à présents vides, on fit la vaisselle, on rangea la cuisine et allâmes nous coucher vers 2 heures du matin.
