C'est Loli'Blom ^^ Ca fait un
Me voila de retour en force !!!
Alors, pour l'instant je ne sais pas encore comment appelé mon roman ... Alors pour l'instant ça sera Vyborg ^^
Vyborg
Chapitre
1 : Toutes les histoires ont un commencement et la mienne c’est en 1600
après J.C.
Dans une ancienne bâtisse, une
vieille dame aigrie donnait des ordres à ses pensionnaires :
« Vous devrez faire bonne figure devant le couple royal
et leur fils ! »
Après avoir fixé un à un ses
pensionnaires, Dame Ingrid leurs demanda d’un œil suspect où était passé Mélissandre.
Seul le silence lui répondit.
A ce moment, un domestique entra
en trombe dans le salon et cria :
« La famille royale est là ! »
Le silence pesant se transforma
alors en brouhaha. Tandis que les jeunes filles vérifièrent que leurs robes
n’avaient aucuns plis et rangèrent leur mèches rebelles dans leurs nattes, les
garçons redressèrent la tête afin d’être peut être choisi comme valet royal.
« SILENCE ! » - cria la vieille directrice.
Les orphelins se mirent alors en
ligne et quand la porte s’ouvrit, ils s’inclinèrent tous devant la famille
royale. La directrice leur fit la révérence avec difficulté et s’inclina de son
mieux puis les emmena visiter l’orphelinat.
Au moment
où Dame Ingrid ouvrit la porte de la salle de couture, elle resta muette de
stupeur et de honte. En face d’elle, la fenêtre était ouverte et une jeune fille
rousse et aux yeux bleus azurs qui brillaient dans la pénombre de la pièce, rentrait
au même moment de son escapade.
Dame Ingrid
reprit enfin ses esprits, attrapa la fautive et la tira à terre. Enchainèrent
vociférations et insultes et enfin un soufflet si fort que la marque resta et
que la Reine y retint un hochet. Cependant le couple ricanait et tandis que le
Prince détaillait Mélissandre qui se fit entraîner dans une pièce munie de
barreaux aux fenêtres.
« Excusez cette … cette insolente, elle est un peu… un
peu dérangée depuis la mort de ses parents, il y a déjà douze ans. »
La visite
s’ensuivit sans autres anicroches et la famille Royale rentra chez elle.
Une semaine
plus tard, Mélissandre ne mangeait plus de pain sec et était de nouveau libre.
Elle retournerait dans son dortoir qu’elle partageait avec les autres
orphelines de son âge cependant elle était de corvée de remplacer le bonne qui occupait l’entrée attendant
une nouvelle venue étant donné qu’elle était souffrante.
Ce jour là,
le Prince Fulbert venait choisir
son valet personnel à l’aide de son professeur de lettres. La cloche
d’entrée sonna et Mélissandre attacha ses cheveux dans un chignon négligé et
alla ouvrir. Stupeur et surprise pour eux deux. Stupeur pour Mélissandre qui ne
pensait jamais revoir le Prince ou quelque membre de la famille Royale et
stupeur pour le Prince qui s’attendait à voir la vieille bonne et non la fille
qui avait marqué son esprit. La jeune orpheline fit la révérence maladroitement
et lui montra le chemin pour le bureau de sa directrice sans une parole.
Le Prince
remarqua le gène et s’aperçut que lui aussi était gêné. Il entra dans le bureau
de Dame Ingrid et expliqua la raison de sa venue. Mélissandre fut alors chargée
d’appeler tous les garçons voulant servir la famille Royale. Ils vinrent et se
présentèrent, racontèrent ce qu’ils savaient faire quand enfin le professeur conseilla à son Prince
Leopoldo : le meilleur ami de Mélissandre. Quand Leopoldo redescendit avec
sa petite valise, il étreignit si fort Mélissandre qu’elle en lâcha le lourd
registre qu’elle avait dans les mains. Le Prince le lui ramassa et le lui
rendit, l’orpheline le reprit, tête baissée en soufflant un faible
« Merci » et dès lors, le Prince, son professeur et Leopoldo
partirent dans le carrosse garé devant l’orphelinat.
Mélissandre
n’était encore pas remise de l’aide du Prince quand Dame Ingrid la sermonna et
l’envoya aux cuisines. Elle souffla et alla rejoindre les moqueries des
cuisinières et les servantes. Oui, l’orpheline se demandait comment elle allait
survivre sans son meilleur ami, le seul qui la comprenait, le seul qui était
son ami. Mélissandre n’était pas appréciée dans cet orphelinat bien qu’elle ne
soit pas vilaine. Ses longs cheveux roux flamboyants lui descendaient dans le
dos et ses yeux bleus d’un azur tellement perçants que dès fois on se demandait
si ce n’était pas une sorcière. Elle n’était pas grande pourtant pas petite,
elle avait des taches de rousseurs
qu’elle n’aimait pas tant que ça, mais Leopoldo les adorait et la
taquinait souvent sur cela. Qui allait l’embêter maintenant que Leopoldo était
parti ?
La grosse
patronne des cuisines la regarda d’un œil vicieux, lui jeta un tablier à la
figure et l’ordonna de faire les gâteaux.
Alors qu’elle préparait la pate devant la fenêtre, la calèche s’ébroua et
Mélissandre se retrouva seule au monde.
Alors quelques avis ? ;)
Loli'Blom, qui compte poster un chapitre par semaine ;)