Bonjour à tous !!! Psyco'Blom et moi sommes occupées par les cours et avons peu de temps pour poster. Alors voici le deuxième chapitre de "Vyborg".
Chapitre
2 : Tandis qu’en 2013 …
Ksénia
rentrait trempée de la tête aux pieds, par la fenêtre, devant sa tante aux yeux
ronds et la bouche bée qui entrait au même moment dans la pièce avec ses
invités. Ksénia déglutit et voulut tout de suite repartir sous la pluie. Sa
tante, Fleur, reprit ses esprits et la tira avec force. Ksénia essaya de se
débattre et s’ensuivit dispute et insultes si forte et que Ksénia avait une
impression de déjà vu or aussi loin qu’elle s’en souvienne jamais, ô jamais elle
ne s’était disputée à un tel point avec sa tante. Pourtant, elle sentit son
collier lui brûler le cou et elle une image d’une jeune fille rousse portant
une robe déchirée et aux pieds nus, elle avait les cheveux dégoulinants et en
face d’elle une vieille dame lui criait dessus.
Ksénia
cligna des yeux et découvrit alors les invités de sa tante : le maire, sa
femme et leur fils Serguei qui la dévisageaient. Ksénia rougit et s’enfuit dans
sa chambre où son oncle l’enferma en lui confisquant son ordinateur et son
téléphone. Ksénia rageait, elle avait été humiliée devant le maire et Serguei,
elle ne le connaissait que dans les journaux et des rumeurs qui courraient dans
son lycée. Elle s’allongea sur son lit, sous la lucarne et regarda la pluie
tomber. Là, elle voulait monter à la lucarne et s’asseoir sur le toit. Elle
repensa à son escapade et comment elle avait couru sous la pluie se rappelant
qu’il y avait des invités à la maison et que sa tante les invitera dans LA
pièce par laquelle elle sortait pour ses escapades.
Le
lendemain, son oncle, Geoffrey la laissa sortir car elle avait cours.
Seulement, il la fit sortir dehors sans avoir eu le temps de prendre son petit
déjeuner, ses soi-disant frères et sœurs ricanèrent devant la tête de Ksénia.
Ce n’était pas sa vraie famille, ses parents étaient morts dans un incendie,
elle était la seule survivante or elle n’avait que quatre ans et elle n’avait
comme souvenir d’eux qu’un grimoire et un collier qu’elle portait tout le
temps. Elle vivait sous la tutelle de cette famille depuis douze ans et elle
attendait désespérément ses dix-huit ans pour enfin pouvoir s’en aller de cette
famille qui ne l’aimait pas. Elle ajusta son sac sur son épaule et se mit alors
à courir d’une vitesse qu’elle seule arrivait à faire pour enfin arriver au
lycée.
C’était
l’émeute là-bas, tout le monde hurlait, tout le monde criait. Pourquoi ?
C’était ce que Ksénia contait savoir. Elle chercha alors son meilleur ami Boris
et quand elle le trouva, il était en train de pianoter sur son téléphone.
« Boris ?! Qu’est ce qu’il se passe ?
Hé ! Boris ! » - lui demanda-t-elle en lui claquant des doigts
devant son nez quand enfin il réagit.
« Ksénia ! Tu m’as fait peur ! Heu,
apparemment il y a des sélections pour aller dans l’internat, tu sais celui du
fils du maire ?! » - puis il replongea sur son téléphone
Des sélections ? Ksénia fit
la moue et décida d’aller voir par elle même. Quand elle arriva devant le
panneau d’affichage, les gens s’écartèrent en lui faisant la tête. Elle n’y
prêta attention car elle était habituée, rare sont les personnes qui étaient
ses amis. Elle leva la tête et alors Ksénia comprit ces regards mauvais :
elle était choisie pour aller dans cet internat. Elle ? Mais
pourquoi ? Ça elle n’en savait rien.
La journée passa et quand elle
rentra, Ksénia vit ses bagages dans le hall et « TILT ! » mais
oui, elle voulait partir, et elle était le fardeau dans la famille alors voilà
pourquoi cette opportunité réjouissait et attristait tout le monde. Content
pour sa « famille » et le bahut de lycée qui n’auront plus a la voir
et attristement parce que les gens du lycée voulaient tous y aller.
Elle gagnait tout sauf qu’elle
allait dans un endroit où elle serait encore plus méprisée, et où elle verrait
plus Boris. Elle soupira, et demanda à tante Fleur quand et où elle allait
aller. « Tu partiras demain matin à la première heure et au centre la
ville »
Ksénia hocha la tête et monta
avec les valises. Elle rentra dans sa chambre et vida sa chambre de fond en
comble. Quand elle vit la photo de ses parents et de leur ancienne maison, elle
ravala ses larmes et la rangea dans la valise. Elle relut la brochure et quand
elle vit qu’il n’y avait pas de sortie libre. Alors elle décida qu’avant de
partir elle devait aller voir ses parents. Il ne lui restait plus que son
pyjama à mettre dans la valise alors elle se coucha. Plus tard dans la nuit,
elle entendit son oncle tirer le verrou de sa chambre. Alors elle attendit un
petit moment et elle mit sa chaise au-dessus du lit et alors elle monta dessus,
ouvrit la lucarne et passa au dehors sur le toit. Une brise légère souleva ses
cheveux et alors Ksénia regarda autour d’elle, il faisait déjà nuit mais les
lampadaires étaient allumés.
Elle regarda alors droit devant
elle, au dessus des toits, au dessus des cheminées et vit les ruines de la
maison où elle était née. C’était une petite maison, jaune aux volets rouges,
les couleurs de ses parents, certes, depuis les années, depuis l’incendie, la
couleur était partie mais pour Ksénia, cette maison n’était pas en noir et
blanc comme la voyait les gens mais en couleur. Elle était dans cet incendie,
elle l’avait vécu, la preuve était sur son bras gauche, une cicatrice que
personne n’osait regarder : un trais vertical et trois trais en diagonale
le coupant. Comment c’était là ? On ne sait pas car cela ressemblait plus
à une griffure qu’à une brûlure dans l’incendie. Mais pour cela c’était un
mystère.
Elle sauta alors de toits en toits et arriva
sur le toit d’un immeuble pile en face des ruines. Ksénia chercha alors un
endroit pour pouvoir descendre et trouva une gouttière. Elle atterrit alors
devant cette petite maison, et ouvrit le portail de fer rouillé et carbonisé
qui penchait sur la droite. Elle entra dans le petit jardin et des images lui
parvinrent alors dans sa tête, elle voyait une petite fille crier, elle était
dans une maison en flamme, tout autour d’elle flambait tandis que devant elle
un énorme loup, la gueule ouverte était en train de fondre sur elle. Ksénia
secoua la tête et voulut arracher son collier qui la brûlait. Pourtant dans ses
souvenirs jamais il n’y avait eu de loup. Elle soupira et se dit qu’il fallait
qu’elle parle à quelqu’un de tout ce qui lui arrivait. Elle rentra dans la
maison, alluma sa lampe torche et marcha nostalgique.
Après
l’aube, elle retourna dans sa chambre avant le réveil de sa famille. Elle se
changea et se glissa dans le lit pile au moment ou la porte s’ouvrit pour
laisser place à son oncle. « DEBOUT ! » cria-t-il et alors
Ksénia n’eut aucun autre choix que de se lever et de s’habiller. Elle sortit de
sa chambre et dévala les escaliers afin de prendre son petit déjeuner et partir
le plus loin possible de cette maison, vers la liberté.