Bonjour,
l'inspiration est arrivée alors que j'étais en train de bosser ... Une nouvelle un peu étrange pour aujourd'hui.
l'inspiration est arrivée alors que j'étais en train de bosser ... Une nouvelle un peu étrange pour aujourd'hui.
Le Complot des néons
C’était une
classe de physique-chimie. Le professeur tentait toujours de multiples
expériences avec ses élèves. Il y avait des détonations, de la fumée, des
odeurs étranges et beaucoup d’autres choses dérangeantes. Des néons éclairaient
la salle. Souvent, ils clignotaient, émettaient une lumière très faible ou ne
s’allumaient pas. Il avait été décidé de les changer l’année suivante.
Ce jour-là
était un jour comme tout les autres, ou presque. En effet, l’été était arrivé
et les notes avaient été arrêtées. Les élèves transformaient donc régulièrement
la classe en champs de bataille digne de la première guerre mondiale, avec des
tranchées derrière les tables et des sarbacanes digne des pires mitrailleuses.
Le professeur désespérait, personne ne lui prêtait attention. Il fit donc
remarquer sa présence. De multiples yeux se tournèrent vers lui, le mettant mal
à l’aise, il avait l’impression qu’il n’aurait pas du être là. Il regrettait
son geste. Il se racla la gorge et proposa une expérience amusante pour clore
ce cour.
Un vacarme
assourdissant retentit alors. Fabriquer des boules puantes ? Quelle bonne
idée ! Tous se mirent alors à préparer une mixture odorante et immonde.
Avant de sortir, les monstres bruyants et insupportables jetèrent quelques
projectiles. Une odeur répugnante envahit immédiatement la salle. Mais le
professeur sortit, il avait fini sa journée, l’odeur le préoccupait peu. Il
ferma la porte à clef et la lumière s’éteignit. Il rentra chez lui et appela
son médecin. Jamais il ne supporterait la fin de l’année. Dire qu’il restait
encore trois semaines. Ce serait inhumain ! Les élèves aussi avaient fini
par rentrer, mais les rues se souvenaient de leur passage. Elles avaient une
nouvelle couleur et une nouvelle odeur.
Dans la
salle de classe le silence régnait. Le professeur ne s’était pas rendu compte
que personne n’avait touché l’interrupteur. Pourtant les lumières étaient
éteintes ! En effet, les néons étaient furieux. On osait les laisser dans
cette puanteur digne de l’enfer sans le moindre état d’âme. Que les humains
sont cruels. En plus ils osaient menacer de les remplacer ! Les néons
étaient vraiment furieux. Les humains les torturaient à longueur d’années avec
leurs expériences sans intérêts. Et maintenant les boules puantes. Jamais ils
n’auraient osé imaginer quelque chose de semblable, même dans leur pire
cauchemar. Ces choses étaient dénuées de toutes utilités. Comment avaient-on
put les inventer ? Les néons enrageaient. Il était tant que tout cela se termine !
Des bouts de verre tombèrent au sol.
Le
lendemain le professeur revint. Il ouvrit la porte. L’odeur lui rappela son
action de la veille. Il regretta vraiment de ne pas avoir trouvé de rendez-vous
chez le médecin. Quelque chose capta la lumière du soleil et attira son
attention. Le sol était plein de bouts de verre, il leva les yeux. Puis des
bruits étranges sortir de sa gorge. Il lui fallait de l’air. Mais la porte
était si loin. Les élèves arrivèrent vite et rentrèrent dans la salle à leur
tour.
On se
demanda où pouvait bien être passé toute cette classe, parfois quelques élèves
sèchent les cour en fin d’année. Mais une classe complète ? C’était du
jamais vu. On envoya un pion voir dans la classe où ils auraient du avoir cour
précédemment, en physique-chimie. Le couloir avait une odeur épouvantable,
l’air était étouffant. Il arriva jusqu’à la salle et regarda à l’intérieur,
avant de partir en hurlant.
Cela fit le
tour des journaux, une classe entière assassinée ! Le professeur avait été
soupçonné, mais il était mort aussi. Le gaz des boules puantes mélangé à celui
des néons était mortel, qui aurait pu y penser ? Les néons ne furent pas
remis en cause, personne ne les suspectât. Pas même un de ces inspecteurs de
police chevronné qui pourtant en avait déjà vu d’autres. Les néons avaient donc
réussit, ils avaient éradiqué la source du mal.
L’année
suivante, de nouveaux élèves rentrèrent dans la salle. Celle-ci était éclairée
pas des ampoules …
J'aimerais des commentaires constructifs, s'il vous plait. On en a bien peu sur ce blog, ça permettrait tout de même de le faire avancer :)
Bye
Une de mes chansons préférées