lundi 9 juin 2014

Le complot des néons De Psyco'Blom

Bonjour,
l'inspiration est arrivée alors que j'étais en train de bosser ... Une nouvelle un peu étrange pour aujourd'hui.

Le Complot des néons


            C’était une classe de physique-chimie. Le professeur tentait toujours de multiples expériences avec ses élèves. Il y avait des détonations, de la fumée, des odeurs étranges et beaucoup d’autres choses dérangeantes. Des néons éclairaient la salle. Souvent, ils clignotaient, émettaient une lumière très faible ou ne s’allumaient pas. Il avait été décidé de les changer l’année suivante.
            Ce jour-là était un jour comme tout les autres, ou presque. En effet, l’été était arrivé et les notes avaient été arrêtées. Les élèves transformaient donc régulièrement la classe en champs de bataille digne de la première guerre mondiale, avec des tranchées derrière les tables et des sarbacanes digne des pires mitrailleuses. Le professeur désespérait, personne ne lui prêtait attention. Il fit donc remarquer sa présence. De multiples yeux se tournèrent vers lui, le mettant mal à l’aise, il avait l’impression qu’il n’aurait pas du être là. Il regrettait son geste. Il se racla la gorge et proposa une expérience amusante pour clore ce cour.
            Un vacarme assourdissant retentit alors. Fabriquer des boules puantes ? Quelle bonne idée ! Tous se mirent alors à préparer une mixture odorante et immonde. Avant de sortir, les monstres bruyants et insupportables jetèrent quelques projectiles. Une odeur répugnante envahit immédiatement la salle. Mais le professeur sortit, il avait fini sa journée, l’odeur le préoccupait peu. Il ferma la porte à clef et la lumière s’éteignit. Il rentra chez lui et appela son médecin. Jamais il ne supporterait la fin de l’année. Dire qu’il restait encore trois semaines. Ce serait inhumain ! Les élèves aussi avaient fini par rentrer, mais les rues se souvenaient de leur passage. Elles avaient une nouvelle couleur et une nouvelle odeur.
            Dans la salle de classe le silence régnait. Le professeur ne s’était pas rendu compte que personne n’avait touché l’interrupteur. Pourtant les lumières étaient éteintes ! En effet, les néons étaient furieux. On osait les laisser dans cette puanteur digne de l’enfer sans le moindre état d’âme. Que les humains sont cruels. En plus ils osaient menacer de les remplacer ! Les néons étaient vraiment furieux. Les humains les torturaient à longueur d’années avec leurs expériences sans intérêts. Et maintenant les boules puantes. Jamais ils n’auraient osé imaginer quelque chose de semblable, même dans leur pire cauchemar. Ces choses étaient dénuées de toutes utilités. Comment avaient-on put les inventer ? Les néons enrageaient. Il était tant que tout cela se termine ! Des bouts de verre tombèrent au sol.
            Le lendemain le professeur revint. Il ouvrit la porte. L’odeur lui rappela son action de la veille. Il regretta vraiment de ne pas avoir trouvé de rendez-vous chez le médecin. Quelque chose capta la lumière du soleil et attira son attention. Le sol était plein de bouts de verre, il leva les yeux. Puis des bruits étranges sortir de sa gorge. Il lui fallait de l’air. Mais la porte était si loin. Les élèves arrivèrent vite et rentrèrent dans la salle à leur tour.
            On se demanda où pouvait bien être passé toute cette classe, parfois quelques élèves sèchent les cour en fin d’année. Mais une classe complète ? C’était du jamais vu. On envoya un pion voir dans la classe où ils auraient du avoir cour précédemment, en physique-chimie. Le couloir avait une odeur épouvantable, l’air était étouffant. Il arriva jusqu’à la salle et regarda à l’intérieur, avant de partir en hurlant.
            Cela fit le tour des journaux, une classe entière assassinée ! Le professeur avait été soupçonné, mais il était mort aussi. Le gaz des boules puantes mélangé à celui des néons était mortel, qui aurait pu y penser ? Les néons ne furent pas remis en cause, personne ne les suspectât. Pas même un de ces inspecteurs de police chevronné qui pourtant en avait déjà vu d’autres. Les néons avaient donc réussit, ils avaient éradiqué la source du mal.

            L’année suivante, de nouveaux élèves rentrèrent dans la salle. Celle-ci était éclairée pas des ampoules …



J'aimerais des commentaires constructifs, s'il vous plait. On en a bien peu sur ce blog, ça permettrait tout de même de le faire avancer :)

Bye


Une de mes chansons préférées

mercredi 4 juin 2014

D'autres haikus par Psyco'Blom

Bonjour, je suis vraiment désolée que nous ne puissions pas poster plus souvent.
Se sera sûrement le dernier article avec des Haïkus (mais on ne sait jamais ...)

La lune de la montagne
éclaire même
les voleurs de fleurs

En pleine chaleur
Que je pleure ou que je ris
Toujours aussi seul
Taneda Santoka


Partir à la recherche des cerisiers en fleur
Mais revenir
avec des violettes sauvages
Lio Sagi


Si je me retourne
Ce passant
N'est plus que brouillard


Il songe le singe
A longueur de nuit
Comment saisir la lune
 Shiki



A l'ombre des montagnes
Ils remontent vers les glaces
Les poissons couleurs du vent
Hara Yakuta


Il givre et grésille
Sans fin sans fond
La solitude
Naito Joso


Pas après pas
J'avance
Prisonnier sous la lune
Hirahata Seito


Bye